Programme WACREN sur le climat: Catalyser les solutions climatiques
Le monde est confronté aux effets négatifs du changement climatique et des conditions météorologiques extrêmes, notamment les sécheresses, les inondations et l’élévation du niveau de la mer. En conséquence, les organismes mondiaux et régionaux chargés de la météorologie, du temps et des questions climatiques ont étudié les schémas météorologiques et les effets du changement climatique sur le continent et ont élaboré des stratégies pour en atténuer les effets.

Il est vrai qu’en Afrique, des progrès ont été réalisés dans ce domaine, mais les défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’écosystème météorologique en Afrique sont tout à fait gargantuesques : mauvaise connexion à large bande, manque de ressources informatiques et manque de capacité ne sont que quelques-uns des fléaux.

Le WACREN prend des mesures pour mettre en place un programme climatique et météorologique à multiples facettes visant à aider les organisations et les chercheurs africains à renforcer leur contribution globale à la recherche et à la collaboration en matière de météorologie et de climat, afin d’acquérir des connaissances globales et d’agir au niveau local. Lors d’une séance de discussion, plusieurs parties prenantes de l’écosystème climatique ont eu une conversation perspicace sur la nécessité d’un effort de collaboration entre les REN et les organisations et chercheurs locaux dans le domaine du climat et de la météorologie, afin de tracer la voie à suivre pour contribuer à la résolution des problèmes climatiques et liés au climat dans la région.

Le programme s’articule autour de collaborations stratégiques avec des organismes mondiaux, continentaux, régionaux et nationaux.

Le WACREN, par l’intermédiaire des NREN, envisage d’étendre la connectivité à certaines organisations météorologiques gouvernementales et régionales locales et à certains chercheurs, afin de faciliter l’accès et le partage de gros volumes de données et d’informations provenant de capteurs climatiques et météorologiques, d’images satellitaires à haute résolution et d’autres sources, par-delà les frontières. Cela est essentiel pour réaliser des analyses et des simulations complexes qui nécessitent d’importantes ressources informatiques. Cela permettra également d’améliorer la précision et l’exhaustivité des modèles climatiques et des prévisions météorologiques. Récemment, le WASCAL est devenu membre du WACREN, ce qui signifie qu’il peut désormais accéder aux divers services et outils proposés par ce dernier à tous ses membres.

Le WACREN collabore avec l’ACMAD pour que ce dernier ait accès à l’internet à haut débit afin de soutenir la coordination, l’harmonisation et la coopération pour une utilisation optimale des données disponibles et des centres de traitement à haute performance à travers l’Afrique.
Le WACREN a progressé en collaboration avec le Centre international Abdus Salam de physique théorique (CIPT) pour renforcer les capacités nécessaires au développement, à la surveillance et à l’utilisation de stations météorologiques IoT basées sur LoRaWAN dans toute la région du WACREN et au-delà. Un prototype de station météorologique a été installé et utilisé pour obtenir des données météorologiques pour le suivi des modèles météorologiques dans un rayon de quatre kilomètres à Accra. Le réseau universitaire et de recherche ghanéen (GARNET) héberge les passerelles LoRaWAN qui assurent la connectivité des stations météorologiques au Ghana. Le WACREN espère se concentrer davantage sur la production de ces stations météorologiques de faible puissance, à longue portée et à faible coût dans les institutions de recherche climatique connectées au NREN dans toute la région.

Le WACREN travaille également avec les NREN pour fournir des services de stockage et de gestion des données qui permettent aux chercheurs de stocker et de partager de grands ensembles de données en toute sécurité. Ceci est important pour garantir l’intégrité et la disponibilité des données utilisées par les organisations météorologiques et les chercheurs dans toute la région africaine.