Le projet AfricaConnec et ses partenaires sont mentionnés dans le document « In Praise of the Great Open Conversation of Science » – un résumé des messages clés de la 2e conférence des Nations unies sur la science ouverte qui s’est tenue du 21 au 23 juillet 2021 – pour leur travail sur LIBSENSE.

« La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la nature interconnectée des systèmes à l’origine de la création de la recherche et des plateformes sur lesquelles cette recherche circule ; ce sont ces systèmes transnationaux qui nous ont permis d’exploiter notre capacité collective mondiale dans les affres de la pandémie ». Les intervenants ont mis en garde contre le fait que le système scientifique actuel, fondé sur des mesures indirectes, favorise les pratiques non collaboratives, une crise de la qualité et de la réplication, des marchés de publication commerciaux coûteux, tout en encourageant largement le court terme, l’aversion au risque, la nouveauté et la quantité au détriment de la qualité, de la pertinence et de l’impact. Dans le système actuel de récompense de la science, la société est largement absente du cycle de crédibilité ; un cycle caractérisé par une hypercompétition pour des fonds limités, trop peu de place pour la science d’équipe, la plupart des articles sont encore derrière des murs payants, les données ne sont pas partagées et la qualité est définie en termes purement quantitatifs (nombre d’articles, de revues, etc.).
quantitative (nombre d’articles, facteur d’impact des revues, citations, indice H, montant du financement obtenu). Pour que la science reflète mieux les besoins de la société, les principes de la science ouverte doivent être appliqués afin d’accroître la qualité, le progrès et l’impact scientifique et sociétal de la recherche et des études. Cet objectif peut être atteint en modifiant les incitations et les récompenses afin de mieux s’engager auprès des parties prenantes pertinentes et représentatives, de définir les problèmes et de discuter des recherches en cours, de partager les résultats tout au long du cycle de vie du travail et de publier des résultats de recherche librement accessibles. De tels travaux sont déjà en cours en Afrique, en Europe, en Amérique latine et en Amérique du Nord. Par exemple, avec le projet panafricain AfricaConnect en place depuis 2011 et trois réseaux régionaux – ASREN, WACREN et UbuntuNet Alliance – qui continuent de se développer, les bibliothèques africaines se joignent maintenant à la cause par le biais de LIBSENSE (Libraries Support for Embedded NREN Services and Einfrastructure) qui est un effort pour encourager la collaboration entre les bibliothèques et les réseaux de recherche. »

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Cet article a été publié pour la première fois sur le site AfricaConnect3.