Combined effort to co-create RDI coordination in Nigeria yields success

Dans leur quête de développement socio-économique, les nations africaines se trouvent à un moment critique où la synergie entre la recherche, le développement et l’innovation (RDI) recèle un immense potentiel. La nécessité de coordonner les efforts de RDI n’a jamais été aussi pressante. Les pays doivent tirer parti de la RDI en tant que catalyseur pour relever divers défis socio-économiques et favoriser un développement inclusif et durable. Pourtant, les approches traditionnelles descendantes de la coordination de la RDI n’ont souvent pas permis de relever les défis complexes et interconnectés des pays africains.

D’où la nécessité de la cocréation – un modèle de collaboration qui transcende les frontières, favorise l’inclusion et permet aux parties prenantes à tous les niveaux de contribuer à la quête de la RDI. Au fond, la co-création reconnaît que l’expertise, les idées et les perspectives de divers acteurs (des agences gouvernementales et des instituts de recherche aux organisations de la société civile et aux communautés de base) sont essentielles pour susciter un changement significatif. Des initiatives récentes telles que la Stratégie de l’Union africaine pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique (STISA-2024) et la Stratégie de l’Agence de développement de l’Union africaine pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique (STISA-2024) ont souligné l’importance de la co-création pour faire avancer l’agenda de la RDI sur le continent.

 

Nouveaux efforts au Nigeria

Le Nigeria progresse dans la définition d’une nouvelle orientation pour la co-création de la coordination des activités de RDI. Lors du premier sommet sur la coordination de la RDI, organisé par le WACREN avec le soutien de la FCDO-UK, plus de 200 participants issus de diverses organisations gouvernementales et non gouvernementales se sont mis d’accord sur une voie cohérente pour co-créer une coordination globale de la RDI dans le pays. Grâce à la participation et aux discussions de divers ministères et hauts fonctionnaires, le gouvernement nigérian a fait preuve d’un immense engagement à travailler avec diverses parties prenantes pour réaliser l’agenda national par le biais des efforts de RDI. Cette assurance du gouvernement nigérian devrait favoriser la collaboration interdisciplinaire, en brisant les silos et en encourageant les synergies entre les secteurs.

Le sommet a jeté les bases d’un écosystème de RDI transformateur qui, bien au-delà de ses résultats immédiats, se traduira par des projets de RDI durables qui repositionneront le Nigeria en tant qu’économie émergente. Les thèmes de discussion étaient ancrés dans les huit domaines prioritaires de l’« Agenda de l’espoir renouvelé » du gouvernement nigérian.  Une carte détaillée de la base de données des parties prenantes de la RDI, comprenant les acteurs étatiques et non étatiques, leurs initiatives et leurs domaines d’intervention, a été créée grâce à des interactions incisives et étendues au niveau des groupes de travail.

Le sommet a identifié et documenté divers mécanismes de coordination de la RDI impliquant des ministères, des agences gouvernementales, des initiatives du secteur privé et d’autres entités. Les mécanismes de coordination ont également évalué les progrès réalisés, y compris leurs objectifs, leurs réalisations, leurs défis et leurs intérêts politiques. Le sommet a également analysé l’alignement des mécanismes de coordination sur les politiques nationales telles que la politique de la science, de la technologie et de l’innovation (STI), la politique nationale d’innovation, etc. Enfin, le sommet a apprécié la participation active de diverses parties prenantes, notamment des représentants du gouvernement, des organisations internationales, des acteurs du secteur privé, du monde universitaire et de la société civile.

 

Prochaines étapes pour le Nigeria

L’un des principaux avantages de la co-création de la coordination réside dans sa capacité à générer des solutions innovantes, adaptées au contexte et socialement inclusives. En engageant les parties prenantes de divers secteurs, le sommet a mis au jour diverses dynamiques et nuances locales qui dicteront la coordination efficace et efficiente des activités de RDI. Plusieurs groupes de travail techniques ont été créés pour perpétuer les discussions et, espérons-le, se transformer en groupes de réflexion nationaux pour soutenir la réalisation des huit domaines prioritaires du gouvernement nigérian.

La co-création de la coordination de la RDI est essentielle pour libérer le potentiel de développement socio-économique de l’Afrique. En favorisant les partenariats inclusifs, en adoptant des approches interdisciplinaires et en promouvant le partage des connaissances, les pays africains peuvent exploiter le pouvoir de transformation de la RDI pour relever les défis urgents et construire un avenir prospère et résilient.