La 7e conférence phare annuelle a eu de nombreux aspects significatifs. Premièrement, c’était la première fois que l’événement annuel se déroulait dans un environnement universitaire typique ; deuxièmement, elle a enregistré le plus grand nombre de participants dans l’histoire de la conférence. Troisièmement, pour la première fois, WACREN a réussi à attirer l’attention de l’ensemble de la communauté des parties prenantes, y compris les étudiants, dans une seule direction : la science Ouverte.

Le fait d’être pour la première fois dans un environnement universitaire a présenté quelques succès, défis et leçons passionnants. WACREN et sa communauté de parties prenantes ont été les témoins directs des besoins dynamiques des utilisateurs finaux potentiels en termes de connectivité, de ressources avancées, de renforcement des capacités et d’inclusion dans la prise de décision.

Les succès de l’organisation de la conférence dans un environnement utilisateur étaient évidents, tout comme les défis. WACREN est heureux d’utiliser les leçons apprises et de les intégrer dans l’organisation de la prochaine conférence en 2023.

Au total, 510 participants en personne et 102 participants en ligne ont assisté à la conférence. Ces chiffres représentaient 23 nationalités et un mélange diversifié de parties intéressées et d’acteurs de la mise en réseau de la recherche et de l’éducation en Afrique et au-delà.

Le lieu de la conférence et l’importance du sujet ont contribué à la forte participation de différentes parties du monde, ce qui constitue une réussite importante dans notre région et pour les conférences africaines du REN en général.

Compte tenu de l’importance de la science Ouverte dans l’agenda mondial de ces dernières années, le choix du thème de la conférence – « Science Ouverte en Afrique – Relier les points » – était opportun et pertinent.

« Ce sujet est désormais au cœur du discours mondial, étant donné son importance dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 qui frappe notre monde. Sans le phénomène de la Science Ouverte, il aurait été extrêmement difficile pour le monde des scientifiques d’accéder et de partager les connaissances dont nous avons désespérément besoin pour gérer la pandémie », a déclaré Ramata Bakayoko-Ly, l’oratrice principale de WACREN 2022, à une foule de journalistes lors de l’ouverture de la conférence.

L’un des principaux objectifs de la conférence était de présenter les activités de LIBSENSE en matière de science ouverte et d’inciter les parties prenantes à réfléchir et à partager des idées sur des plans d’action concrets pour faire progresser la science ouverte en Afrique.

Le symposium organisé par les parties prenantes locales en Côte d’Ivoire dans le cadre du programme LIBSENSE National Science Ouverte Roadmap a sensibilisé les parties prenantes à la science ouverte et à la nécessité pour les décideurs politiques de créer un environnement propice à l’avancement de la science ouverte dans le pays. La mini-conférence a conduit à la formation de groupes de travail sur le plaidoyer, les politiques et l’infrastructure chargés de produire un plan d’action dans les mois à venir.

Le deuxième atelier régional de développement de politiques, organisé en collaboration avec l’UNESCO et des associations d’universités pour promouvoir le développement de politiques de Science Ouverte au niveau institutionnel, a réuni 32 participants de 11 pays. Les dirigeants universitaires chargés de la recherche et de l’innovation ont rencontré les doyens responsables du développement des chercheurs en début de carrière pour discuter de l’évaluation de la recherche dans les contextes africains et de la collaboration sur une proposition d’instruments d’évaluation régionaux.

Dans son discours d’ouverture de la conférence, Fabio Di Stefano, de la Commission européenne, a félicité WACREN pour avoir ouvert la voie à l’avancement de la science Ouverte. Il a fait remarquer que LIBSENSE avait fait « un excellent travail en construisant une communauté panafricaine de science ouverte et en dirigeant les efforts nationaux et régionaux par le biais d’un dialogue significatif entre plusieurs parties prenantes ».

Le fonctionnaire de la CE a souligné que la science ouverte est une priorité politique pour l’organisme européen, qui considère la science ouverte comme un outil essentiel de partage des connaissances pour trouver des solutions aux problèmes mondiaux. Il a ajouté que la Science Ouverte est « fondamentale pour atteindre les SDG (Sustainable Development Goals) ».

Il a exprimé l’espoir que LIBSENSE continue à s’engager dans divers projets pour
d’ancrer les idéaux de la science Ouverte, d’influencer les décideurs politiques pour créer des cadres politiques favorables et de renforcer les capacités aux niveaux institutionnel, national, régional et continental.